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Publié le 27 mai 2010 à 06h38 | Mis à jour le 27 mai 2010 à 06h41
Pourquoi, à Montréal, les jeunes Noirs sont-ils plus susceptibles d'être interpellés par la police que les jeunes Blancs? Pourquoi sont-ils aussi surreprésentés dans le système de justice que le sont les jeunes Noirs aux États-Unis?
Une épaisse couche de déni recouvre en général ces questions taboues. Une couche que le sociologue Christopher McAll, invité à prendre la parole hier aux audiences de la Commission des droits de la personne sur le profilage racial, n'a pas hésité à gratter. Et sous le déni, en scrutant les faits à la loupe, qu'a-t-il trouvé? De la peur. Une peur qui se nourrit elle-même de façon insidieuse et irraisonnée. Une peur qui, sans égard à la réalité, finit par créer sa propre logique vicieuse et par justifier l'exclusion de toute une population que l'on décrira faussement comme prédisposée au crime.
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