Moussai Konatyé fait en effet un constat brutal et (j'ajoute) réaliste: "En Afrique, tout repose sur “un pacte entre l’individu et la société basé sur la soumission à la famille auquel tout est subordonné, même l’amour”, constate-t-il. Les conséquences en sont désastreuses. Derrière l’apparente convivialité, la soumission au groupe favorise le parasitisme, la corruption et la tyrannie, au détriment du travail."
Pour lui, "Le poids de la famille engendre une difficulté à s’isoler qui freine la lecture et l’étude, favorise la médiocrité intellectuelle. L’obligation de verser ses revenus, même maigres, dans le “tonneau sans fond de la solidarité” entrave l’épargne, l’initiative et donc le développement. Les frontières de caste perpétuent les privilèges."
Il propose comme alternative un renouveau humaniste: "Pour sortir de cette schizophrénie, les Africains doivent “reconnaître leurs torts”, à commencer par le rôle de certains de leurs chefs dans le commerce des esclaves. Sans se renier, ils doivent “réformer d’urgence leur modèle de société”. Libérer l’individu, interdire la polygamie et les mutilations sexuelles, instaurer l’école obligatoire et la transparence des revenus des dirigeants…"
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