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« Ce qui est dommage dans cette histoire, dit Jean-René Milot, professeur au Département de sciences des religions de l’UQAM, spécialiste de l’islam et des accommodements religieux, c’est que l’un des signes les plus marquants d’intégration, c’est de vouloir être enterré ici. »
L’ironie de cette phrase qui vient conclure l’article de Jean-Benoît Nadeau paru dans l’actualité a attiré mon attention. Milot commentait la bataille que se livrent Stéphane Gendron le maire de Huntingdon – localité de 2 500 habitants située en Montérégie- et des élus municipaux qui refusent de vendre un lot à une association musulmane afin qu’elle puisse y établir un cimetière musulman. Il n’y en a qu’un seul au Québec, le Cimetière islamique de Laval, dont les places seront bientôt toutes remplies.
« Comment une société peut-elle se priver d'autant de talent, de compétence et de capital humain? » se demande Michel Laliberté quant à lui, dans Le Colonialisme du capital humain dans La Voix de l’Est. Il y raconte l’histoire –que nous connaissons tant- d’une immigrante formée dans son pays d’origine et qui, malgré ses 23 ans d’expérience de travail, dont sept au Québec, se voit accorder l'équivalent d'un certificat universitaire par le ministère de l’Éducation qui l'invite à retourner faire un baccalauréat et une année de stage non rémunéré. Comble de l'ironie, elle serait dans les mêmes cours que ceux-là même à qui elle a enseigné! « Refuser
de reconnaître les études des immigrants qui viennent chez nous pour
travailler, c'est regarder nos nouveaux concitoyens de haut. C'est une forme de
colonialisme » conclut le journaliste.
À tous nos lecteurs, nous souhaitons une année 2014 pleine de paix, de succès et de prospérité.
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