Le plus difficile en tant que nouveau citoyen d'un pays est sans doute la question de l'identité. La "génération zéro" n'a de cesse de chercher à se définir. Tous les aspects de la personne sont ébranlés et des textes comme celui-ci rassurent certainement un peu dans la mesure où ils ramènent à l'universalité de l'humain. Dès lors, ce qui importe pour l'immigrant n'est plus seulement de savoir à quel territoire ou à quelle nation il appartient, mais de se rappeler qu'il fait également partie d'un ou plusieurs groupes sociaux de par sa religion, ses intérêts, ses familles et ses passions.
« (…) la fonction sociale de la poésie en pays wolof ne fait aucun doute car le poète se veut d’abord un facteur de cohésion du tissu social. D’où la volonté didactique qui transparaît dans chaque œuvre.
(…) Tout art est engagement ; engagement de soi dans l’approche de l’autre qu’on veut séduire, combattre ou convaincre. (…) La création est un acte libre. Le poète ne se devrait d’avoir qu’une seule exigence: répondre à ce qui l’interpelle directement. Même s’il s’agit de faire de l’art pour le seul plaisir de ses sens.
Au delà de la poésie, toute œuvre: musicale, littéraire ou plastique qui obéit à une commande sans que l’âme du créateur y soit, trahit l’Art dont l’essence est la Liberté. »
Amadou Guèye Ngom, Critique social
Publié par Ndack dans La crise, un prélude à une autre page d'histoire
1 commentaire:
En fin de compte, tout ce qui existe dans une culture trouve son équivalent dans une autre... il suffit de chercher !
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