Bon ça y est, il est élu. Et il a pris fonctions le 20 janvier à midi. Pis?
Ben, ça brasse en tabar$*#&! Guantanamo, gel des salaires de la haute administration, lutte pour garder son BlackBerry, téléphones aux gouvernements des pays de l'OCDE, le gars va vite en besogne. Un peu perdu dans sa nouvelle maison (where should I go in this "pretty big house?"), il n'en perd pas moins une minute de sa vie de famille et son emploi du temps est chargé.
Haroon Siddiqui pousse loin son analyse de l'élection de Barack Obama, mais c'est surtout la conclusion de son article, http://www.thestar.com/comment/columnists/article/528630, "Obama, by just being who he is, has put fellow Americans on an irreversible journey to national reconciliation" qui suscite la réflexion. Peut-on forcer un peuple à se réconcilier? L'immense pouvoir politique d'Hillary Clinton, par exemple, a mené Obama à lui confier un portefeuille très important, mais ses vues à elle sont parfois radicales. De quelle réconciliation parle t-on, si au sein même du cabinet, des forces centrifuges s'excercent constamment? Écoutera t-elle son chef en ce qui a trait aux décisions (plus ou moins) importantes quand elle n'en faisait qu'à sa tête lors de la présidence de son mari, et qu'elle lui a mené une lutte féroce lors des primaires? La politique a sans doute ses raisons, que la raison ne connaît point... et l'habileté d'Obama à écouter en plus attentivement ses opposants sera très utile dans ce processus.
Le commentaire de Saywhat (Uber-left!???? The Star...!?? Siddiqui...!???)est en contradiction avec bien d'autre et soulève la question de la mâturité de certains bloggers (Eggie: The guy isn't even elected and he is already being put). Sans doute des fidèles lecteurs des chroniques de Siddiqui, mais quand-même...
Pour plus de lecture, voir: http://www.thestar.com/comment/columnists/94618
2 commentaires:
C'est possible (et relativement facile pour un leader exceptionnel) de réconcilier et de réunir les gens autour d'une utopie. Ce qui est difficile c'est de les garder réunis autour d'une réalité. La réalité étant ce qu'elle est... le monde aura certainement un tout autre discours dans quelques années. C'était comme cela dans l'histoire des nations depuis le début et cela le sera encore. Mais si cela fait du bien de rêver, pourquoi pas ? Peut-être que c'est en rêvant grand que nous arriverons à faire petit - même très petit. C'est peut-être toujours mieux que le statut quo actuel ou le retour en arrière. Le vrai désastre c'est quand l'utopie qui partait d'une pensée positive finisse par nous ramener en arrière (histoire du communisme). En espérant quand même que nous ne finirons pas là, le monde souffre suffisamment comme cela. Je croise les doigts.
"Garder les gens réunis autour d'une réalité" dans ce cas-ci mène à la question: "comment ces rêves seront-ils traduits en réalité?"
En regardant la vidéo de l'une des premières rencontres du cabinet, quelque chose m'a surpris. Tous les ministres étaient tournés vers le Président qui, un peu confus et pas très sûr de lui annonça: "Bon, maintenant il faut travailler..."
C'est beau de savoir faire rêver le peuple et de gagner des élections, mais il faut savoir "livrer la marchandise"...
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