J'ai pris un mois de silence pour vivre mes deuils divers: mes appareils électroniques (que j'utilisais pour bloguer) volés, mon déménagement du Manitoba mais surtout, surtout, le départ d'un être cher à mon coeur, ma belle-grand-mère. Je suis à Ottawa (ON) depuis six jours et je travaille, à ma transition entre les deux provinces à m'installer et à cerner mon nouvel emploi.
Revenons-en aux choses qui intéressent les indigènes du monde. J'ai choisi de ne pas commenter les révolutions qui secouent le monde arabe, les problèmes politiques en Côte d'Ivoire, la crise humanitaire du Congo, d'Haïti et du Japon. Mais combien de temps peut-on éviter de l'actualité? Combien de temps peut-on se voiler la face, se penser impuissant, détourner le regard? Je ne veux pas arrêter de prêter attention à la souffrance des humains.
J'ai pris un mois de silence pour vivre mes deuils divers. Je me remets à lire, rechercher, comprendre, écrire et commenter celles des autres. C'est ma façon à moi d'aider.