Sommes-nous les citoyens actifs que nous devrions être? Agissons-nous assez, nous informons-nous suffisamment? Il semblerait qu'au Canada nous nous contentions un peu trop de nos acquis et ne prêtons plus attention aux changements majeurs que subit notre société.
Depuis quelques années, la politique d'immigration prônée par le gouvernement canadien change drastiquement. Des pouvoirs accrus sont offerts aux ministères et des lois omnibus permettent de faire des changements sans les vérifications et l'avis du parlement. Pourtant, ces changements pourraient avoir un impact profond sur le tissu social et économique de notre pays ainsi que sur la perception de ce dernier par les immigrants potentiels.
Certains changements semblent bénéfiques: insister sur la maitrise des langues officielles par exemple. D'autres changements ne semblent pas justifiés mais basés sur des anecdotes et les cas d'abus, plutôt que sur de la recherche. Enfin, l'exécution et l'implantation de certaines de ces nouvelles règles peut être problématique.
La Fondation Maytree qui fait la promotion de l'équité et de la prospérité à travers ses analyses politiques, ses subventions et ses programmes, propose un dialogue avec le public sur le genre de Canada que nous voulons et comment se servir de la politique d'immigration pour y arriver. Elle propose de s'assurer que certains principes guident ce dialogue. D'après le rapport publié par la Fondation, la politique d'immigration devrait:
- être basée sur des objectifs sociaux et économiques à long terme et sur un engagement à la citoyenneté;
- être basée sur des faits et des évaluations, être juste et respectueuse des droits de l'homme;
- être développée sur la base d'un engagement du public, des consultations fédérales-provinciales-territoriales et un processus démocratique;
- améliorer la perception du Canada à l'étranger.
Ceci dit, dans les systèmes démocratiques que nous prônons, la politique (en anglais politics) ne semble t-elle pas aller à l'encontre du bien-être économique et social à long terme d'une population? Comment demander à des élus qui ont un mandat de quatre à cinq ans, de développer une vision à long terme?
Et si, au Canada, mettons qu'ils le faisaient justement, et que leur vision est de changer la perception et la réputation du pays? Dans de telles conditions, on comprendrait mieux et on pourrait s'expliquer la rapidité et la profondeur des changements que subit notre politique (en anglais policy) d'immigration.
2 commentaires:
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