Travailler (enfin) aux Nations-Unies

Conseil de sécurité de l'ONU Source: ivoire.telediaspora.net
Depuis plusieurs mois, je rencontre des professionnels en développement international. Ils sont spécialisés en gestion de projet, en conception de programmes, en mise en oeuvre, ou dans des secteurs tels que l'eau et l'assainissement, le genre, la gouvernance, les droits de l'enfant, et j'en passe. Ils écrivent des demandes de subvention, font de la levée de fonds, de la communication ou développent des activités de plaidoyer.

Plusieurs de ces personnes proviennent de diasporas africaines, européennes ou latino-américaine. Et plusieurs rêvent de travailler aux Nations-Unies. Parfois, au fil de nos échanges, j'apprends que l'agence  importe peu. Pour la plupart, il s'agit d'un poste dans les quartiers généraux à New York ou Genève, pas tant de ceux de Vienne ou de Naïrobi. Travailler pour l'ONU est vu comme avoir la possibilité de contribuer au bien être de l'humanité et donc, d'une certaine façon, au bien être dans le pays qu'on a quitté.

Pourtant, plusieurs des anciens employés de l'organisation que je rencontre me parlent de l'environnement peu dynamique et hyper-politisé des agences où ils ont travaillé, comme en témoigne cet article du Jerusalem Post (en anglais.)

À l'heure où le renouvellement de la force de travail est devenu l'une des priorités centrales de la fonction publique canadienne, l'ONU semble avoir également reconnu l'importance de la question. De quelle façon cette organisation pan-nationale peut-elle se renouveler pour continuer de faire rêver et d'attirer les plus compétents?

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