Journée internationale de la femme 2013 + 10 jours.
Cette année, j'ai marqué un peu plus le 8 mars que par le passé. J'ai assisté à la soirée FEMICON organisée par plusieurs organisations de la Région de la capitale nationale citées ci-bas dans les bureaux d'Archives Canada. Parmi elles, Oxfam Canada dont le directeur général Robert Fox n'a pas manqué l'occasion qui lui a été offerte de monter sur l'extrade et de s'exprimer. Les divertissements de la soirée comprenaient, outre la diffusion d'un court métrage très amusant, la distribution des prix Femmy en hommage aux femmes de la région qui ont fait une contribution remarquable pour l'égalité des femmes. L'année féministe a été également passée en revue et le kiosque à photo dont j'étais en charge a rassemblé des souvenirs de la soirée.
D'après Condition féminine Canada, la Journée internationale de la femme, c'est "l'occasion, pour la population canadienne, de participer à une célébration mondiale des femmes, de la paix et des droits de la personne." Le thème de cette année invite à engager les hommes dans l'élimination de la violence faite aux femmes. Car au-delà des célébrations, il y a la réalité. Pour moi cette année, le thème de la journée internationale de la femme a justement pris tout son sens et je suis outré par la violence faite aux femmes partout dans le monde.
D'abord, j'ai eu une conversation enrichissante avec une amie sur l'impact du congé de maternité sur la carrière des femmes. Revenir après six à douze mois -eh oui, on est choyés au Canada- n'est pas facile. C'est presque comme de commencer un nouvel emploi, surtout lorsque l'équipe et l'orientation stratégique ont changé. Pour mon amie, cependant, il faut voir le verre à moitié plein et considérer ces changements comme une opportunité de découvrir un nouvel emploi, un défi positif et engageant qui permet de justifier de se séparer de ses enfants. Je trouve cependant qu'il y a ici une injustice systémique à réparer.
Ensuite, il y a eu l'annonce du suicide de Ram Singh, un des présumés assaillants de la jeune étudiante indienne de 23 ans qui a été violemment agressée, violée par plusieurs personnes et jetée d'un autobus le 16 décembre dernier. Il est intéressant de constater que les questions que soulèvent l'agression et le soulèvement populaire qui l'a suivi sont profondes, qu'il s'agit non pas seulement d'endiguer la violence faite aux femmes et d'assurer que la justice soit respectée, mais aussi de questions liées aux transformations sociales de rôles traditionnels, à la migration et l'exode rural, à l'éducation, à l'alcoolisme et au chômage. Les solutions ne sont pas simples mais holistiques.
Enfin, toujours grâce à mon amie, j'ai eu le plaisir de regarder une allocution de Sheryl Sandberg sur TED, directrice opérationnelle de Facebook, qui examine pourquoi les femmes n'atteignent pas les sommets qu'elles pourraient dans leur vie professionnelle. Sandberg offre quelques conseils très intéressants aux femmes sur le marché du travail, et quelque part, une perspective différente aussi pour les hommes.
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