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Page de Google sur Nelson Mandela - 12 Janvier 2014 |
Il y a des choses qui, quoi qu'on en dise, constituent un choc. Il en est du temps qui passe et des éléments qui marquent cette marche inexorable. J'ai vécu le départ de Nelson Mandela comme un de ces évènements qui, bien qu'inéluctables, nous surprennent quand-même, et nous rappellent que tout passe.
Voilà plus d'un mois que c'est arrivé. Pendant cette période de deuil personnel, j'ai beaucoup lu et parlé. J'ai, entre autres, échangé avec mon amie Natasha Mohammed, fervente défenseur des droits de la personne, professeur en résolution de conflits à l'Université de Winnipeg au Manitoba, et actrice de l'implantation de la
politique canadienne du multiculturalisme, pour qui la pratique est aussi importante que la réfléxion.
Pacificatrice dans l'âme et artisane de la paix de formation, Natasha Mohammed, qui a fait un voyage en Afrique du Sud quelques mois avant le décès de Madiba, est particulièrement touchée par la vie et le message de ce dernier: "
Sa vie était son véritable enseignement, m'a t-elle dit
. Je ne veux pas le déifier et le voir plus qu'un être humain qui avait certains atouts et qui a choisi de les mettre au service des autres. Nous pouvons tous le faire, ce qui est difficile à accepter si nous pensons que seuls les êtres brillants et exceptionnels peuvent provoquer le genre de changement et de relations positives qu'il a contribué à créer. Je pense plutôt à la manière dont les actions de Madiba et d'autres peuvent me servir à être une meilleure artisane de la paix. Je crois qu'il s'agit d'une meilleure façon d'honorer sa vie que de prêter attention aux platitudes selon lesquels il serait merveilleux et plein d'inspiration. Je préfère qu'il ait un impact sur mes actions quotidiennes, et non mes mots et mes pensées."
Natasha faisait écho à mes commentaires au sujet de mes citations préférées de Mandela. Elles rappellent d'une part la responsabilité de chacun de défendre ses croyances et de se battre pour plus de justice, et d'autre part la capacité que nous avons, chacun et tous, de le faire. J'ai également lu des articles publiés sur un de mes blogs préférés,
Africa is a Country, et je vous en propose quelques uns en partage ci-bas (en anglais), avant de conclure sur une de mes chansons préférées de Johnny Clegg, Asimbonanga.
De Mandela et de la décolonisation /
De l'impact des commémorations /
Du Legs de Mandela /
Une playlist de jazz sud africain pour Mandela /
Des posters qui ont ébranlé l'Apartheid /
De la confusion quant à la perception de Mandela / et un de mes préférés, parce qu'il remet en question notre fascination pour le personnage,
Pourquoi ne parlons nous pas des politiques de Nelson Mandela?