La clé: une attitude positive des africains envers l'Afrique
Zeresenay nous raconte l'histoire de Selam, la plus jeune enfant jamais connue dont il a découvert les restes dans le désert en Éthiopie. Il parle de ce que Selam, vieille de 3,3 millions d'années, nous apprend sur nous, les humains d'aujourd'hui.
En concluant sa présentation, Zeresenay nous emmène à réfléchir sur "un des problemes de notre espèce, (...) les problèmes chroniques de l'Afrique" et nous invite à "promouvoir une Afrique confiante, en paix et indépendante, à la fois consciente des maux qui l'accablent, mais également de son inconmensurable valeur."
Michaëlle Jean en photos
Éditorial du Globe & Mail
Afro-Michael Jackson
Toun'n Toba: Winnipeg en chiffres en 2001
Belle introduction au Manitoba francophone, cette étude présente des faits sur la population, sa capacité organisationnelle, et les pratiques exemplaires en terme de gouvernance communautaire, de santé, d'immigration et d'accès aux services gouvernementaux. On y apprends entre autre que "La communauté francophone de Winnipeg est à la fois ancrée dans l’histoire (et peut être vue à ce titre comme une communauté souche) et au centre de la dynamique manitobaine", que "la population ayant le français comme première langue officielle parlée à Winnipeg en 2001 est de 24 855 personnes, en baisse de 1 340 personnes depuis 1996" et que "18,2 p. 100 des individus sont nés à l’extérieur de la province et 5,5 p. 100 proviennent d’un autre pays."
Il serait intéressant de comparer ces chiffres à ceux du recensement de 2011 afin d'évaluer les résultats des politiques agressives d'immigration conduites ces dernières années à travers le pays.
Donner de la « visibilité » aux minorités visibles
Cet article, paru sur le site du conseil des ressources humaines pour le secteur communautaire présente quelques uns des nombreux défis de l'emploi pour les nouveaux canadiens dans ce secteur: la transférabilité de leurs compétences n'est pas assez reconnue; les réseaux (capital social) qu'ils se créent sont en marge de la société; le secteur communautaire n'apparaît comme un environnement viable pour faire carrière car il est plus enclin à subir les pressions des bailleurs de fonds que celles de la clientèle à satisfaire; certains ne reconnaissent pas la valeur de ce secteur qui n'est pas aussi important dans leur pays d'origine.
Le problème est frappant: "(seulement) 89 % des répondants (au sondage auprès des employés et employeurs du secteur communautaire) se disaient de race blanche ou caucasienne, et seulement 6 % des répondants se disaient membres d’une minorité visible. (...) Il est évident que des changements structurels majeurs doivent se produire afin d’accroître l’inclusivité culturelle dans le secteur. Et il est crucial d’être déterminé à effectuer ces changements; en agissant de façon proactive, nous réussirons à développer une main-d’œuvre plus inclusive" conclut l'article.
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Zangalewa
Souvent appelée "Zamina", cette chanson fait partie des toutes premières que j'ai découvertes au Cameroun. Elle était utilisée par les groupes de jeunes élèves comme chanson de rassemblement et, je l'ai découvert plus tard, par les scouts et même des garnisons de l'armée. Son air dansant lui permet de se répandre assez rapidement à travers l'Afrique et je l'ai retrouvée à l'ouest, au Bénin, mais aussi à l'est du continent, au Kenya. Elle est tellement populaire que Golden Sounds va changer son nom pour "Zangalewa".
L'utilisation de cette chanson par Shakira pour créer "This time for Africa", la chanson thème de la Coupe du monde de football 2010 en Afrique du Sud et la première sur le Continent noir, est vue par certains camerounais et africains comme controversée. Pour les uns c'est un honneur qu'une chanson camerounaise ait été choisie et fasse ainsi le tour du monde. Pour les autres, le fait que le monde entier ne sache justement pas que le refrain est en fait "emprunté" d'une chanson camerounaise mais pense qu'il s'agit d'une création originale de Shakira tient du plagiat. Enfin, que Shakira n'ait versé aucun droit à la maison de production et aux chanteurs camerounais pose problème.
Le tollé a été tel que la Fifa a apporté quelques clarifications sur son site web et renvoyé les lecteurs au video clip original de Golden Sounds. Modeste récompense, tout le monde n'ira pas sur le site web de la Fifa s'enquérir des origines de ce refrain. Le choix d'une artiste latino-américaine pour l'évènement de cette envergure m'a également laissé pantois. Quand on connait la qualité des artistes africains de l'heure, les Angélique Kidjo, Youssou Ndour et autres Farka Touré auraient certainement fait l'affaire...