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Panorama des leaders africains

En passant sur un des mes sites préférés, Je Wanda Magazine, je suis tombé sur une série intéressante: le panorama des leaders africains. Deux articles et les personnes qui y sont décrites ont attiré mon attention. Il s'agit d'Ory Okolloh, activiste et juriste kenyane que j'avais déjà vu sur TED (voir ci-bas) et de Herman Chinery-Hesse, homme d'affaires ghanéen pour qui les technologies de l'information constituent une opportunité à ne pas manquer pour le développement de l'Afrique. "La technologie constitue pour l’Afrique le seul moyen de devenir riche. Nous ne sommes pas dotés d’une infrastructure appropriée et nous ne pouvons pas rivaliser en ce qui concerne la production… Mais si vous m’asseyez devant un ordinateur personnel et que vous me demandez de créer un logiciel pour un client chinois, je peux affronter pied à pied quiconque qui s’essaie à la même chose aux États-Unis d’Amérique".





Migration, communautés et préjugés

Une des choses les plus difficiles quand on migre, c'est de quitter une communauté (famille, amis, collègues, voisins, etc.) et d'en intégrer une nouvelle. À cause de notre rythme de vie, de la technologie et de la globalisation, cette communauté est également virtuelle et peut nous suivre partout. Paradoxalement, une migration géographique, je le découvre, peut également avoir un impact sur la communauté virtuelle et la combinaison du temps qui passe et de la distance qui change affecte le genre de personnes avec qui on est/ reste en contact. J'en reparlerai. Cette histoire-ci est une histoire de voisinage, de communauté et de stéréotypes.

Vendredi 13 janvier, 18h45. Je rentre du travail après une journée éreintante. Il fait froid mais surtout, il a neigé pendant des heures et ce, depuis la veille. Ce soir, un banc de neige de quinze à vingt centimètres d'épaisseur m'accueille à l'entré de la maison. Il va falloir que je m'échine à déneiger très rapidement, avant que la neige ne durcisse et ne s'alourdisse. Au moment de prendre mon manteau pour retourner dehors, j'entends un bruit de moteur. Un de mes voisins est en train de passer la souffleuse dans mon allée! Agréablement surpris, je viens lui prêter main forte avec ma pelle et en cinq minutes nous achevons un travail que j'aurais fait en une ou deux heures.

En passant devant la maison d'autres voisins que je ne connais pas encore, j'aperçois une femme qui tente de pelleter toute cette neige. Elle ne paie pas de mine devant l'énorme tapis blanc qui orne son entrée et c'est sans hésiter que je vais chercher ma pelle pour l'aider en attendant que son mari n'arrive. Il rentre et tous les trois finissons le travail en devisant joyeusement au sujet de notre employeur commun, la commission de la fonction publique. Il n'en faut pas plus: samedi soir, ils viennent, avec une autre famille voisine et amie, manger à la maison et c'est, je crois, le début d'une belle amitié.

Autour d'une bouteille de vin, d'un bon repas, d'un thé glacé et de quelques bières, les langues se délient. J'apprend alors la surprise de mon voisin quand en rentrant, il m'a trouvé en train de déneiger son entrée. Il a beaucoup voyagé entre autres en Afrique, sait situer mon pays d'origine sur la carte et connais un de mes pays d'adoption, le Cameroun. Il a étudié et travaille avec des africains et, anthropologue en herbe, connais notre aversion naturelle pour le froid et la neige. À l'université Laval où il en a rencontré plusieurs, il a appris que l'objectif de la plupart des africains était bien souvent de retourner dans leurs pays d'origine après l'obtention de leurs diplômes et que le climat y en était pour beaucoup.

Lorsque la question de mes origines m'est posée, je tente de l'esquiver. Mon identité est enracinée dans trop de lieux géographiques pour qu'un seul pays la définisse. Quand on insiste, je sais alors qu'on essaie de comprendre quelque chose à mon sujet. Comme l'écrivain Elif Shafak, je n'aime pas les étiquettes. Cependant selon mon degré de fatigue, j'abandonne et raconte mon histoire ou je résiste et je la fais oublier. Mon voisin m'a poliment questionné sur mes origines, histoire de faire connaissance. Cette fois-ci, vu les circonstances, c'est sans réfléchir que j'ai répondu à ses questions. Il tentait en fait de comprendre ce qu'africain, je faisais dehors par un temps pareil. Quand je lui ai indiqué que j'avais vécu plusieurs années au Manitoba il a semblé soulagé. En lui expliquant mon intérêt pour l'hiver, le rythme des saisons et le froid, sans que je m'en aperçoive, je le rassurais.

Mon voisin et moi avons plusieurs points en commun: le goût du voyage et de la bande dessinée, et bien sûr le même employeur et la même rue. Comme tout le monde, nous avons également des préjugés. J'ai également découvert que mon voisin est curieux, a la capacité de remettre en question sa perception des choses et de rire de lui-même. Au-delà de toutes nos ressemblances c'est celle-là que j'aime le plus. En ayant l'humilité de m'avouer ses préjugés et le courage de les changer, mon voisin m'a rappelé l'importance de toujours pouvoir le faire.

Au bonheur des données

Hans Rosling at TEDImage via Wikipedia200 pays, 200 ans présentés en quatre minutes par Hans Rosling, ou "le plaisir de visualiser des données statistiques."

Dans cette présentation, Hans Rosling reprend une idée déjà brillament explorée sur TED (Let My Dataset Change Your Mindset) et présente l'évolution et les changements majeurs qu'ont connus 200 pays du monde en terme d'espérance de vie et de revenus.





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"Emily Pilloton à Bertie County" ou une autre façon de lutter contre la pauvreté


On parle souvent de la fuite des cerveaux qui mine l'Afrique et on célèbre la présence de jeunes désireux de faire évoluer les choses. Il y a ceux qui partent, mais il y a aussi ceux qui restent. Et il y a aussi ceux qui reviennent.

D'autre part, on oublie souvent que la pauvreté s'étend partout dans le monde et que les pays les plus riches sont aussi frappés que les pays du sud. Ici, il s'agit d'un comté des États-Unis, Bertie County, où la population diminue lentement et où l'éducation des jeunes entre autres, devient un sérieux problème. Un couple formé d'un architecte et d'une designer ont décidé d'y emménager et de changer les choses en utilisant ce qu'ils connaissent, le design et l'architecture pour influencer l'éducation des jeunes du comté et faire du développement communautaire.

Je vous présente ici une présentation d'une quinzaine de minutes d'Emily Pilloton sur TED.COM dont je parlais dans le billet précédent, et une idée qui peut être reprise et adaptée assez facilement sur le continent africain. Emily parle d'une histoire de développement à petite échelle qui peut être facilement dupliquée. Bien sûr, il faut tenir compte de l'environnement et des barrières structurelles inhérentes à nos pays, mais rien n'empêche de commencer à penser le développement autrement.

Du web et des amis

Pour l'être hyper social que je suis, l'une des choses les plus agréables qu'offrent la technologie et les médias sociaux, c'est justement les connections qu'ils permettent. Prendre des nouvelles de ceux qu'on aime et qui sont loin, en apprendre plus sur ce qui se passe dans leurs vies et dans le monde et... se faire de nouveaux amis. J'en ai rencontré quelques uns comme cela, par le biais d'un site ou d'un blog. En contact avec mon amie de longue date, l'auteure Ndack Kane par exemple, j'ai fait la rencontre de Khady Beye, rencontre impressionnante qui m'a permis de découvrir que la jeunesse de la diaspora africaine est très active au Canada et dans le monde et qui a renforcé mon afritude en décrépitude. Francophone, c'est avec grand plaisir que je redécouvre le dynamisme de cette jeunesse à Montréal et au Québec. J'ai ainsi rencontré l'artiste Doro Saiz et l'auteur Ryad Assani-Razaki originaires du Bénin comme moi et dont je trouve le travail simplement impressionnant. Je vous invite à voir les époustouflantes photos de "Dr D and Mr S" et à lire les délicieuses nouvelles de Ryad.

J'aime également beaucoup l'échange d'idées et la créativité que permet Internet. Je viens de lire l'entrevue de la montréalaise Khady réalisée par Mohamed Diaby qui comme moi semble être passionné par les échanges et les (nouvelles) amitiés que facilitent les médias sociaux et qui -je crois comprendre- vit en Côte d'Ivoire. Ils sont maintenant amis et peut-être que Mohamed sera un nouvel ami du pays pour le déraciné que je suis? Quoi qu'il en soit, Khady parle de cette entrevue sur son blog à elle d'une façon très touchante.

Enfin, Par le biais de Mohamed, j'ai également découvert que Ted organisait pour la première fois une conférence en Côte d'ivoire. Tous les internautes amateurs d'idées novatrices connaissent sans doute le site de Ted et les centaines de discours qu'il a en banque. Sinon, volez-y illico!

Plusieurs liens en somme, dans ce billet, plusieurs choses à lire mais "que du bonheur" pour tous les duraliens, indigènes du monde et nomades globaux, francophones et/ou africophiles qui utilisent le web pour socialiser!

Chaleureuses pensées,

Toun

Steve Jobs: How to live before you die | Video on TED.com

A cropped version of :Image:SteveJobsMacbookAi...Image via Wikipedia

Steve Jobs a co-créé Apple, puis créé Pixar, entre autres. Je vous invite à regarder cette vidéo, un discours d'une quinzaine de minutes qu'il livre à Stanford et que j'aimerais dédier à ceux d'entre nous (ils se reconnaitront) qui achèvent un cycle académique et qui graduent bientôt, Gi, NK, Yorda, Nora et les autres.

Nos échanges sont une source intarissable d'idées et de savoir à laquelle je m'abreuve régulièrement. Merci!

Stay hungry. Stay foolish.

Steve Jobs: How to live before you die | Video on TED.com
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John Wooden sur le success

Une présentation de Coach Wooden (UCLA) sur sa conception du succès (anglais).

http://www.ted.com/talks/lang/eng/john_wooden_on_the_difference_between_winning_and_success.html

John Wooden: Coach

John Wooden, affectionately known as Coach, led UCLA to record wins that are still unmatched in the world of basketball. Today, he continues to share the values and life lessons he passed to his players, emphasizing success that’s about much more than winning.

Why you should listen to him:

Born in 1910, Coach John Wooden is the first person to be inducted into the Basketball Hall of Fame both as a player and coach, while ESPN ranks him as the greatest coach of all time, across all sports. In his 40 years at UCLA, he has mentored legends such as Bill Walton and Kareem Abdul-Jabbar. His career has been illustrious to say the least, and he has created a model, the Pyramid of Success, and authored several books to impart his insight on achievement to others.

Coach wanted his players to be victors in life and not just on the court, so he treated them as an extended family and emphasized that winning was more than scoring. Indeed, most of his inspiring theories were born from conversations with his father, as a boy on their farm in Indiana. One that sums up his ideology quite well is his often quoted definition of success: "Success is peace of mind which is a direct result of self-satisfaction in knowing you made the effort to become the best that you are capable of becoming."

"Coach Wooden is a humble, private man who has selflessly given up his life to make other people’s lives better ... John Wooden gave us the necessary tools to overcome the adversity and obstacles that he knew from the beginning would always be in our way. He taught us to find a source of motivation to inspire us to ever higher levels of preparation and work."
Bill Walton