Lip what?

UQAM Président-Kennedy building, Montreal.Image via Wikipedia

Je tombe quelques fois sur de belles choses qui proviennent des universités de Montréal telles que la radio CHOQ FM (UQAM) qui offre une alternative aux radios urbaines du centre-ville et que j'écoute en ligne de temps en temps. Il y aussi ici le phénomène des lip dubs qui prends dans les écoles secondaires et supérieures de France et du Québec. Parmi eux, ce Lip Dub de 172 étudiants en communication de l'UQAM est celui que je préfère.

Admirez plutôt!

Bien sûr, il y a aussi les lips dubs du HEC Montreal 2009 International Student Network et du HEC Montreall 2009 tout court.
Reblog this post [with Zemanta]

Immigration, bénévolat et generations

New volunteers being lined upImage de bénévoles dans un pays d'Afrique non identifié via Wikipedia
L'intérêt particulier de cet article qui traite de questions qui reviennent souvent animer les discussions passionnées que j'ai avec mes ami(e)s et de sujets qui me tiennent à coeur, vient des origines de l'auteur qui écrit pour le Conseil des ressources humaines pour le secteur bénévole et communautaire.

Descendante d'immigrante, Melissa Brizuela présente ici une discussion au sujet du conflit générationnel au travail dans ce secteur, en y ajoutant une perspective nouvelle: l'immigration. Elle observe que "les définitions usuelles des cohortes générationnelles ne trouvent pas un écho chez toutes ces mêmes générations d’immigrants" et ajoute: "attirer et développer les jeunes talents au sein de nos organisations — et au sein du secteur communautaire dans son ensemble — est un travail complexe et je recommande fortement de faire preuve d’une saine dose de scepticisme face aux idées bien arrêtées concernant ce qui nous motive, nous de la jeune génération. Je recommande que les organisations investissent dans la création de milieux de travail qui sont à l’écoute des employés et qui savent s’adapter aux besoins changeants tant de l’organisation que de sa main-d’œuvre."

Je vous fais lire mon paragraphe préféré: "Mes études m’ont permis de réaliser que la plupart des gens ne trouvent pas dans le secteur communautaire une carrière viable. Ceux qui m’ont enseigné à l’Université Ryerson en sont un bon exemple : ils travaillaient comme consultants pour des organisations communautaires ou avaient quitté le secteur communautaire pour de meilleurs emplois ou des salaires plus élevés, tout en maintenant leur engagement dans le secteur à titre de bénévoles. Cette tendance comporte son propre lot de défis pour le recrutement et la rétention des employés du secteur, et renforce également mon impression qu’une analyse des caractéristiques générationnelles ne sera pas suffisante pour relever les enjeux RH du secteur en général : selon moi, les organisations communautaires doivent considérer que le recrutement des jeunes fait partie d’un ensemble d’enjeux RH qui touchent tout le secteur. Par exemple, les travailleurs ont tendance à gagner moins dans le secteur communautaire, non seulement parce que les échelles salariales y sont moins élevées; les employés sacrifient la juste valeur de leur travail en raison de leur passion pour une cause. Les pratiques de gestion RH doivent tenir compte de ces enjeux afin que le secteur puisse réussir à attirer et garder les travailleurs."

Immigrant au Canada, je me retrouve autant entre les générations X et Y qu'au sein, par le biais de mes activités bénévoles, d'un secteur communautaire en manque de ressources humaines qualifiées. Le bénévolat est bien souvent considéré comme un moyen d'intégration pour les nouveaux canadiens. Comme l'a souligné une amie: chaque communauté qui immigre doit "apporter" quelque chose avec elle et démontrer son intérêt pour le pays hôte. Je trouve donc la question des générations particulièrement intéressante dans ce cas-ci de par l'approche globale et inclusive (reconnaître et intégrer le travail des générations précédentes) que prône Melissa car cela revient aussi pour les jeunes immigrants de 2ème génération à intégrer le vécu de leurs parents..."duraliens" (pour une définition complète du duralisme, voir www.durala.com).

http://www.hrcouncil.ca/tendences-enjeux/Aout2009.cfm
Reblog this post [with Zemanta]

Carnets de voyage: Chez Dawn

20h14. Je suis arrivé chez Dawn à la tombée de la nuit. La maison était éclairée, Mark est passé avant que je n’arrive. Je n’ai jamais vu autant de livres à la fois dans une même maison! Seules les bibliothèques et les bureaux de mes professeurs d’université regorgent d’autant de manuels. Thème central: la spiritualité. Hum hum... On y reviendra. Car ces murs transpirent également la présence de Dawn et justement, sa très forte spiritualité. Dawn, qui gère le "Centre for the Urban Spirit." Je suis chanceux de pouvoir découvrir la vie de quelqu’un d’une autre partie du Canada « par l’intérieur » et à travers son espace personnel. Il faut de l’humilité pour s’ouvrir ainsi à un étranger...


Fatigué, J’ai fait le tour des lieux et je me suis avachi dans un vieux divan devant la télévision silencieuse : il me fallait encore faire entrer mes bagages, m’installer et trouver quelque chose à manger. J’ai opté pour une pizza qui a mis deux heures à arriver. La nuit agitée que j’ai passé, enfin, m’a rappelé une autre dimension des voyages.

J'aime à penser que nos oreillers et nos couettes portent en eux l’essence de nos rêves, la somme de nos aspirations, de nos tristesses et de nos joies, la trame de nos vies. Bien que préparé à mon attention, le lit portait les rêves de quelqu’un que je ne connais pas. Ma vie et mes songes ont eu un peu de mal à s’y loger, et mon corps à s’y blottir. J’ai senti que je n’étais pas encore chez moi et que m’adapter à cette nouvelle réalité nécéssiterait des efforts certains de ma part.

Banalités.


Mes premières séances de cours présagent d’un long semestre: j’aurais aimé avoir fini en une semaine, comme pour mes cours accélérés. Cette fois, il va me falloir être patient et adopter un nouveau rythme. Cependant, chaque problème se transforme en une opportunité d’apprentissage au moment où surgit la solution et il semble ne pas y avoir à s’en faire. Découvrir seul les rues de cette ville m'aide à pratiquer mon sens de l'orientation; désormais habitué à la vie conjugale, j'ai un malin plaisir à réapprendre à faire les courses, sonder mes besoins, choisir ce qui me plaît et éparpiller mes affaires dans un espace qui n'appartient qu'à moi. Situation aussi temporaire que rassurante. Alors je m'amuse à me regarder perdre et retrouver mon chemin.

Outre les livres, l'art occupe une place importante dans la maison de Dawn: statuettes et representations de la mère nourricière, paysages et visages en peinture, photos, cartes et citations suscitent mon constant émerveillement. C'est le genre d'espace que j'aime et que je veux recréer autour de moi. Je suis loin pourtant de tout ce qui m'est familier, je suis à Regina, chez Dawn.

Carnets de voyage: Highway No. 1


Mi –septembre 2009. Je roule à vive allure sur l’autoroute Numéro Un, qui relie les extrémités est et ouest du Canada. Pour la troisième fois cette année, je franchis par la route les six cents kilomètres et quelques qui séparent le périmètre de Winnipeg de celui de Regina et qui me rappellent à quel point j’aime ces prairies! Je ne cesse de tourner le regard du nord au sud, de gauche à droite : les champs sont immenses et il n’y a rien de tel que ces étendues vertes ou jaunes parsemées de bottes de foin qui n’attendent qu’à être engrangées pour l’hiver. C’est le temps des récoltes et bien que j’aie pris la route un dimanche, je peux enfin voir quelques fermiers s’activer sur leurs tracteurs. Au printemps, je les manqué de peu : il était encore trop tôt pour les semences quand je suis passé. Au milieu de l’été, les plantes en croissance nécessitaient moins de soin; il n’y avait donc personne à regarder travailler. Maintenant, j’ai vraiment l’impression de traverser le grenier du pays.

Ici, un troupeau de vaches broute tranquillement. Là, plusieurs kilomètres plus loin, je distingue près d’une grange les bras immenses du système d’irrigation utilisé: c’est un champ de patates que ces longues tiges mécanisées ont rafraîchi tout l'été et bientôt elles iront rejoindre tracteurs, fourches et bennes dans des granges emménagées à cet effet. Enfin, plus loin, les tournesols des champs voisins semblent être trop lourds pour lever la tête vers le soleil : il est temps de les récolter.

Les Prairies, c’est le bonheur de pouvoir admirer un coucher de soleil jusqu'au bout de l'horizon et ces champs sont devenus le nouvel océan au bord duquel j’aime à le faire. Elles me ramènent a mes lectures d’enfant peuplées de western, de cow-boys et d’indiens. Tantôt j'accélère parce que je veux arriver avant la nuit mais je ralentis bien vite en faisant un clin d’œil à l’astre solaire qui semble me sourire : c’est bientôt la fin de l’été, les moissons sont à moitié terminées, d’ici quelques semaines nous replongerons dans un cycle de trois saisons plus ou moins grises et nos Prairies s’endormiront; les champs se reposeront et la terre se régénéra pour nous donner un nouvel été vert, jaune et ocre de plantations de canola, de tournesols, de blé et d’émotions.

Reblog this post [with Zemanta]

Carnets de voyage: Regina

sk99g27 Regina, Saskatchewan, Goose Statue 1999Goose Statue 1999 Image by CanadaGood via Flickr

Je n'ai jamais vraiment aimé lire les carnets de voyage d'autres ou relire les miens. Les anecdotes sont souvent uniques et situationnelles et la probabilité de vivre les mêmes choses sont faibles bien que ces carnets donnent des trucs ou des idées, c’est certain. Mais je tiens à partager ceux-ci. Voici pourquoi : en choisissant de rester à Montréal à la fin de mes études, je mesurais mal l’ampleur de ma décision. Après un estivage au pied des volcans de la Cordillère des Andes durant lequel j’ai appris à connaître quelques pays comme ma poche, j’ai compris que je n’avais pas choisi d’immigrer dans une série de villes du Canada, mais bien dans un pays de la taille d’un continent. Je me suis donc proposé de le découvrir et d’apprendre à le connaître pour mieux le transmettre, le discuter, le critiquer et l’apprécier. Ces explorations m’ont mené de Beauce à Pilot Mound, Vancouver, Halifax, Moosamin, Winnipeg, Trois-Rivières ou Banff. Depuis 2007, je sillonne le Canada de long en large et ne manque aucune occasion de découvrir un nouveau coin.

Les plus intéressantes de ces incursions sont celles durant lesquelles je peux vivre un peu plus d’un mois auprès des gens de l’endroit et apprendre à les connaître. La plus récente m’emmène à Regina, au sud de la Saskatchewan où, sous le prétexte de finir un autre diplôme universitaire, je vais vivre durant les trois prochains mois. L’aventure à laquelle je vous invite consiste à découvrir cette ville avec moi et surtout, à comprendre pourquoi et comment les gens y vivent.

Reblog this post [with Zemanta]

Blacks, beurs et diplômés, les nouveaux expatriés / Blacks, Arabs and graduated: The new migrants


FRANÇAIS

Un petit article amusant sur la "revanche" d'immigrées afro-carribéennes en France, qui "re-migrent" vers le Canada, à cause de la discrimination latente qu'elles y vivent. On y constate comment la France est en train de perdre de la main d'oeuvre qualifiée formée dans ses universités au détriment du Canada, simplement parce qu'elle refuse de les intégrer sur le marché du travail.



ENGLISH

A little article about the migration of Afro-caribean women to France who left because of discrimination and moved to Canada. It has a taste of "revenge" for them as they show how French are losing precious skilled labour which was trained in their universities to Canada, simply because they don't want to integrate them in the workforce.

Toun' n Toba: à la découverte de Portage la Prairie

Dans le cadre de ma série sur les provinces canadiennes, je vous invite à découvrir, au Manitoba, la ville de Portage la Prairie. C'est un de ces petits coins de pays tranquilles où il fait bon vivre. Certainement une excellente destination pour immigrer au Canada anglophone. Faites un tour sur la page de photos pour en avoir une meilleure idée.

Depuis quelques années, en effet, les villes et les communautés rurales font plus de promotion des opportunités qu'elles offrent dans les domaines des affaires, communautaire ou touristique. L'ouest canadien offre de plus en plus d'attraits, pour les anglophones bien sur, mais aussi pour les francophones. En effet, avec la plus grande communauté francophone hors Québec de l'ouest canadien, le
quartier Saint-Boniface par exemple se vante a raison des services et des facilites offertes dans la langue de Molière.



City of Portage la Prairie


Valued reader,


Welcome to City of Portage la Prairie. We are happy to have you as a member of our community. Your email address and interest preferences have been recorded in our database. In the future, you will receive periodic emails specific to your interests.


Privacy is important to us; therefore, we will not sell, rent, or give your name or address to anyone. At any point, you can select the link at the bottom of every email to unsubscribe, or to receive less or more information.


Thanks again for registering. If you have any questions or comments, feel free to contact us.


Sincerely,


Immigration News
City of Portage la Prairie

Email: immigrate@city-plap.com
Web:
http://www.city.portage-la-prairie.mb.ca

Toun'n Toba: intégration par l'emploi

Voici le premier post de la Série "Toun Manitoba".

FRANÇAIS
Map of Manitoba Showing Vegetative Belts (1934)Image by Manitoba Historical Maps via Flickr
Une des choses intéressantes au Manitoba, c'est la quantité de postes "d'entrée" disponibles. Certainement pas les mieux rémunérés, mais une belle façon de s'intégrer et d'offrir ses services à la communauté d'accueil. Ces emplois aussi permettent de se créer un réseau et de s'établir. Il y a une "sélection" proposée par l'Accueil francophone qui accueille et oriente les nouveaux arrivants et également un guichet-emploi du gouvernement fédéral.


ENGLISH
A great way to work towards integration is to get a rewarding employment at an entry level position. Here is a link to a Federal Job Bank. Also look for settlement agencies in Winnipeg, such as International Centre and Welcome place.
Reblog this post [with Zemanta]