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Qui a dit que nous avions besoin de vous?

En général, il faut avoir lu un livre avant de le recommander. Pouvoir le commenter, dire pourquoi on l'apprécie et ce qu'on en pense. Le critiquer un peu, en dire de bonnes ou de moins bonnes choses. Mais cette fois-ci, c'est que je fais confiance à la source de cette information, qui m'est parvenue par le biais de la liste d'envoi du RPCDI, un réseau de professionnels en développement international. Wes Darou est un praticien de renom qui a récemment pris sa retraite. Il s'est spécialisé dans la gestion du risque et l'éducation en Afrique. Il écrit ceci:

"Écosociété, la même maison d'édition qui a produit le célèbre Noir Canada, vient de sorti un nouveau livre, Qui a dit que nous avions besoin de vous, par Jacques Claessens. Vous le connaissez peut-être. Il avait une boîte de consultation en évaluation à Montréal. 

Essentiellement, c'est l'histoire de trois projets de l'enfer au Burkina Faso. Nous avons tous vécu projets semblables. Des fois le livre est comique, des fois on veut pleurer, mais surtout on roule les yeux! 

Disponible en format eBook pour 20 $ immédiatement ou imprimé pour 30 $. Bonne lecture !

Wes Darou, grand-papa agréé 

http://www.ecosociete.org/t172.php 

Qui a dit que nous avions besoin de vous? : Récits de coopération internationale
par Jacques Claessens, préface de Normand Baillargeon           



« Mais qui vous a dit que ces populations avaient besoin de vous ? » Cette question, posée par un homme du nord du Burkina Faso, révèle toute la complexité que peuvent revêtir les projets d'aide internationale pilotés par les grandes institutions internationales et les ONG. Car qui sommes-nous pour penser intervenir dans les pays du Sud ? Tenons-nous vraiment compte de la réalité des populations locales ? Comment sassurer de leur coopération pour réaliser des projets qui soient durables? 

Avec un sens hors pair du récit, Jacques Claessens, qui a parcouru l'Afrique pendant une trentaine d'années, relate les aventures entourant des missions d'évaluation qu'il a menées au Burkina Faso entre les années 1980 et 2010 pour le compte du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). De la gestion des troupeaux des Touaregs du Sahel à l'aménagement des forêts du Sud, en passant par l'exploitation d'une mine d'or par une compagnie canadienne se présentant comme « socialement responsable », le consultant en coopération internationale confronte une à une les prétentions de ces « développeurs ».

Dans une chronique qui mêle habilement analyse du système de laide internationale et récit de vie des coopérants en Afrique, Jacques Claessens raconte les espoirs et les déceptions, les réussites et les erreurs des gens qu'il a croisés sur sa route, mais aussi les jeux de coulisses dans les institutions, le racisme ordinaire, la violence politicienne.

Après avoir travaillé en Afrique, Jacques Claessens sest établi au Canada, où il a oeuvré dans le domaine social et international. Ayant fondé son propre bureau-conseil, il a réalisé des missions pour le compte d'organisations d'aide au développement pendant une vingtaine d'années. Lauteur, décédé subitement en 2012, a passé les dernières années de sa vie à écrire sur ses expériences en Afrique."

Je connais beaucoup de coopérants qui en auraient énormément à raconter sur les expériences. J'ai hâte de lire le livre de Claessens.

Annelies Marie Frank

Je relis Le journal d'Anne Frank. Les mots me manquent pour décrire le sentiment de révolte qui m'envahit face à son destin, mais aussi face au destin de tous ces enfants pris en étau dans des conflits qu'ils n'ont aucun moyen de comprendre ou d'influencer. Liberia, Congo, Sarajevo, Rwanda, Somalie, Colombie, Yemen, Syrie...

L'auteur de Children of War, Roger Rosenblatt, cité dans Time Magazine "Time 100: Heroes & Icons of the 20th century" (14 juin 1999) décrit ainsi l'héritage de cette jeune adolescente traquée, trahie et internée durant les derniers mois de gloire de l'Allemagne nazie:

"Les passions déchaînées par ce livre suggèrent qu'Anne Frank appartient à tous, qu'elle s'est élevée au-dessus de la Shoah, du Judaïsme, de la féminité et du bien, pour devenir une icône du monde moderne - la moralité individuelle assaillie par le mécanisme de la destruction, insistant sur le droit de vivre, questionnant et espérant pour le futur de la condition humaine."


Le journal d'Anne Frank fait partie du registre Mémoire de Monde qui comprend le patrimoine documentaire de l'UNESCO, reconnu comme tel pour son intérêt international et sa valeur universelle exceptionnelle.